Party Out of Bounds 1984-2013
Excerpt from a review by Nic Ulmi in the "Tribune de Genève" - June 2005 (in french)
D’une manière ou d’une autre, la fête semble impliquer obligatoirement une forme d’excès. «Il y a des milieux où l’on prend des cocktails de drogues pour tenir debout deux ou trois jours d’affilée. Je connais des gens qui en sont morts d’overdose. Mais je ne vais pas a des parties comme celles-là.» Une frontière floue mais bien réelle court en effet entre le flirt mortifère avec le néant et le besoin d’une saine outrance.
Profondément nécessaire à toutes les sociétés humaines, cette dernière — la «démesure sage et nécessaire» dont parle le sociologue Michel Maffesoli — ajuste le monde plus qu’elle ne le dérègle. On le sait depuis l’Antiquité. Dans la mythologie grecque, «la cité de Thèbes meurt d’ennui car tout y est bien géré». Dionysos y débarque pour «intégrer du désordre et ranimer la cité» (1). On aimerait que Samaha eût été là pour témoigner.
my translation:
In one way or another, a party seems to imply a necessary form of excess. "There are parties where people take drug cocktails to stay up two or three days in a row. I know people who have overdosed. But I don't go to parties like that." There is a blurry and fine line between flirting with a fatal void and a need for healthy excess.
Fundamentally necessary to all human societies, the latter - a "wise and necessary excess" of which speaks sociologist Michel Maffesoli - regulates and balances the world rather than disrupts it. We know this since Anitquity. In Greek mythology, "the city of Thebes is dying of boredom as everything is so well managed." Dionysus arrives to "reintegrate disorder and revive the city." We would have liked that Samaha could have been there to witness (record) it.